Saturday, December 13, 2014

Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire


"Sous le pont Mirabeau coule la Seine
                        Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure"

Ce poème est peut-être le plus comme une chanson dans touts les poèmes qui j’ai montré. C’est par Guillaume Apollinaire et c’est plus modern que les autres poèmes dans ce blog. Apollinaire a utilisé les différents techniques et formes dans ses poèmes pour montrer le sens de chaque un. Ici, il a utilisé la répétition et les rimes. Plus mots rime dans ce poème que dans les autres dans ce blog. Pour un son il y a plein de mots. Un exemple est "Seine," "souvienne," "peine" et "reviennent." Mais il y a aussi quelques autres sons importants dans ce poème. Il y a la répétition de deux lignes chaque quatre lignes. Les phrases "Vienne la nuit sonne l’heure" et "Les jours s’en vont je demeure" sont dans ce poème quatre fois. C’est un peu comme un refrain dans une chanson.

Il y a un chanson qui utilise ce poème pour les paroles et c’est modern et bien fait je pense. C’est par Marc Lavoine et ce n’est pas d’aujourd’hui mais c’est plus comme la musique modern que la musique classique.

"Les Roses de Saadi" Marceline Desbordes-Valmore


J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.

Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir.

La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est toute embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.
Ce poème est par Marceline Desbordes-Valmore, une femme. C’est plus doux que les autres poèmes par des hommes. C’est un poème d’amour. Le titre a le nom Saadi et Saadi était un poète Persan autour les années 1100-1200. Ce poème est romantique. Il y a un couple. Il y a l’intention généreuse mais il ne marche pas. Les roses sont  pour un cadeau mais il y a trop est ils sont oublie dans les images romantique et fantastique. Un exemple de ce type d’image est les lignes « Les roses envolées dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées. » Il y a un peu d’un voyage dans ce poème dans l’explication pour le manque des roses qui sont dans le titre.

Il y a une chanson plus moderne qui utilise les mots de ce poème pour les paroles. Je pense c’est une belle chanson et c’est interesant parce qu’elle est un des premiers chansons qui est chanté par une femme. Donc un poème par une femme est dans un chanson par une femme.

"Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui" Stéphane Mallarmé


Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui !
Un cygne d’autrefois se souvient que c’est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n’avoir pas chanté la region ou vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l’ennui.
Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l’espace infligée a l’oiseau qui le nie,
Mais non l’horreur du sol où le plumage est pris.
Fantôme qu’à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s’immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l’exil inutile le Cygne.

Ici, Mallarmé a utilisé la nature comme un symbole pour la vie d’un artiste. Dans ce poème il parle d’un lac et un cygne. Le lace est l’isolement ou l’espace ou on est exilé. Le cygne est le poète. Il est exilé sur le lac et il y a plein de beauté mais le scène est triste parce que tout est froid et seule pour l’artiste. Il utilise les mots comme « hiver » et « froid » de montre l’isolement. Aussi il y a des références à chanter mais ce n’est pas possible pour le poète/ le cygne.

Le titre est sur l’aujourd’hui donc c’est la vie maintenant, pas dans le passé. C’est quelque chose nouvelle et il y a l’espoir mais après le début il y a plus de tristesse que l’espoir. Il y a un chanson qui utilise ce poème qui je vais montrer mais il semble plus comme un chanson d’amour et c’est un peu étrange mais les mots sont beaux et c’est un bon exemple de changement entre le poème et les autres arts qui utilisent les poèmes. 

"Mon rêve familier" Paul Verlaine


"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ?—Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues."

Ce poème est très connu. C’est par Verlaine est il y a plein de rimes dans ce poème comme dans ses autres. Ici, il y a une qualité de rêve. Les mots sont doux et semble comme les notes d’une chanson. Le poème semble triste aussi. Peut-être à cause du sujet. L’amour qui est dans un rêve et pas connu dans la vie réelle. L’imagerie dans ce poème est très bien faite. On peut voir les possibles femmes et imagine c’est autour un café ou dans la rue.

            Parce que c’est si connu il y a plein de versions musicales et aussi juste les mots parlés. C’est beau de lire et il semble calme et triste mais il y a quelque chose j’aime quand je le lis. Je ne sais pas quoi c’est dans ce poème mais c’est un poème je peux lire encore et encore. Léo Ferré aussi a aimé ce poème et j’ai un exemple de sa musique avec ce poème ici.

"Soleils couchants" Paul Verlaine


Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon cœur qui s’oublie
Aux soleils couchants.

Et d’étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
A des grands soleils
Couchants sur les grèves.

Il y a encore des rimes dans ce poème de Verlaine. Il aime des rimes et ici les deux strophes a les rimes comme a, b, a, b, a, b. C’est un petit poème mais il montre comme plein de poèmes par Verlaine, l’important de rythme et les mots particulaires. Il choisi les mots minutieusement. C’est un poème avec les liens avec la nature et les rêves. Verlaine utilise ces idées dans beaucoup de ses poèmes.

            Verlaine aussi aime la répétition et on peut voir cela avec le mot « défilent » ou « grèves » ou « couchants ». Il utilise la répétition des mots pour donne le poème plus d’un rythme comme la musique ou un chanson. A cause de ses caractéristiques le chanteur Léo Ferré a utilisé plein de poèmes par Verlaine dans ses chansons. Ici je donne un exemple avec ce poème.