"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ?—Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues."
Ce poème est très connu. C’est par Verlaine est il
y a plein de rimes dans ce poème comme dans ses autres. Ici, il y a une qualité
de rêve. Les mots sont doux et semble comme les notes d’une chanson. Le poème
semble triste aussi. Peut-être à cause du sujet. L’amour qui est dans un rêve
et pas connu dans la vie réelle. L’imagerie dans ce poème est très bien faite.
On peut voir les possibles femmes et imagine c’est autour un café ou dans la
rue.
Parce que c’est si connu
il y a plein de versions musicales et aussi juste les mots parlés. C’est beau
de lire et il semble calme et triste mais il y a quelque chose j’aime quand je
le lis. Je ne sais pas quoi c’est dans ce poème mais c’est un poème je peux
lire encore et encore. Léo Ferré aussi a aimé ce poème et j’ai un exemple de sa
musique avec ce poème ici.
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